octobre de mes boissons de soif

Attention à la tourista ! La tuyauterie intime de l’Occidental s’accommode souvent mal de limbou pani ravageurs pour cause d’eau non-potable. Préférons donc les noix de cocos dont l’eau délicieuse, emballée de coprah, désaltère sans risque.
Et en effet, tout au long des routes du sous-continent indien, on trouve des tas de cocos vertes ; pour quelques piécettes, le vendeur vous en ouvre une d’un coup de machette… Certains proposent même une paille en plastique pour boire. Neuve, la paille ? Veillez-y ! On prétend que l’eau de coco offre une composition proche du plasma sanguin.

Mon quatrain situe la scène à Trinco, comme on appelle familièrement le bourg de Trincomali à l’est du Sri Lanka. Relativement touristique en saison sèche. Il y avait, non loin de la ville, un vendeur de ces cocos manifestement viril quoique nippé d’un sari de fille pour négocier ses charmes ambigus et ses franches boissons.